6 juin 1929 – Alton Evening Telegraph de Alton, Illinois – Page 4

Alton_Evening_Telegraph_Thu__Jun_6__1929_HUMAN INTEREST STORY : This anecdote about Paderewski comes from Nice, where he played not long ago. After the concert, a young Pole, who wore thick glasses groped his way to the artist’s side and introduced himself. He was Albert Tadlewski, partially blinded in the war, teacher of piano. The famous pianist heard of Tadlewski, who had a successful concert season in the European capitals Interrupted by an attack of typhoid fever. He was convalescing in Nice, making a little money at teaching. Scorning more impressive escorts, Paderewski left the concert hall with the young man. They turned into Tadlewski’s modest villa in a side street. There Paderewski ordered the other to play something. At its conclusion, « Continue » said the master. Then he listened to the youthful genius for more thim two hours. « Good, » exclaimed the maestro, when the concert was ended. « I shall return from Paris in a month to play for your pupils, and you will spend the summer with me in Switzerland – on one condition. » « Yes, » murmured the trembling teacher. « You double your prices afterwards. » Tadlewski has doubled his prices, for Paderewski kept his word, came back to play for the young man’s pupils and to hear them play. He acclaimed their Instructor as a very great teacher. People heard of it and we glad to pay extra to have their children under the tutelage of a man Paderewski endorsed.

Traduction :

Cette anecdote sur Paderewski vient de Nice, où il a fait un concert il y a peu. Après celui-ci, un jeune Polonais, qui portait de grosses lunettes vint timidement à côté de l’artiste et se présenta. Il s’appelait Albert Tadlewski, aveugle en parti depuis la guerre et professeur de piano. Le célèbre pianiste avait entendu parler de Tadlewski, qui avait fait une tournée de concerts à succès dans les capitales européennes, interrompue par une attaque de fièvre typhoïde. Il était en convalescence à Nice, faisant un peu d’argent grâce à l’enseignement. Méprisant ses escortes impressionnantes, Paderewski quitta la salle de concert avec le jeune homme. Ils allèrent dans la modeste villa de Tadlewski dans une rue latérale. Paderewski lui ordonna de jouer quelque chose. À sa fin de sa prestation : « Continuez » dit le maître. Puis il a écouté le jeune génie pendant plus de deux heures. « Bon, » fit le maestro, lorsque le concert prit fin. « Je reviendrai de Paris dans un mois pour offrir un concert à vos élèves, vous passerez l’été avec moi en Suisse mais à une condition. » « Oui », murmura le professeur en tremblant. « Vous doublerez les prix de vos leçons par la suite. » Tadlewski a doublé ses prix, et Paderewski tint parole, revint à Paris en concert pour les élèves du jeune homme et pour les entendre jouer. Ils acclamèrent leur professeur comme un très grand. Les gens l’ont su et étaient heureux de payer un supplément pour voir leurs enfants sous la tutelle d’un homme que Paderewski avait approuvé.

 

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